Ce samedi 23 janvier 2010 j'ai vécu un moment inoubliable que je souhaite à tout le monde de vivre un jour aussi.
Ce moment je le dois à l'amour de ma famille, à l'amitié de mes amis et surtout à celle que j'aime et qui m'aime Anne-Marie.

Je suis né le 1er janvier 1960 et je viens donc de fêter mes 50 ans. Mais un 1er janvier il est difficile de fêter son anniversaire avec sa famille et ses amis, puisque ce jour là, on fête avant tout le nouvel an et tout le monde fait la fête un peu partout.

Une fois cette date passée, et sans aucun regret, je ne me doutais nullement que nous allions tout de même le fêter. Surtout ce week-end là. En effet Christian (mon frère), Myriam (sa femme), Mathilde (ma nièce), Adrien (mon neveu) et Axel (le petit copain de Mathilde) venant à Vizille pour un traditionnel week-end de ski en famille.

Je vais donc vous raconter le déroulement de ce week end avec les nombreuses cachoteries (qui seront notées en rouge, en italique et entre parenthèses, puisque je ne les ai comprises qu'après la surprise).

Ce vendredi, Christian, Myriam,Mathilde, Adrien et Axel arrivent à la maison. Il est déjà très tard, plus de 23 heures. Un retard dû au fait que Myriam avait cours jusqu'à 18 heures mais surtout à cause du camping car (le nôtre que nous avions prêté à Christian) qui ne démarrait pas.
" Après une cinquantaine de kilomètres, ils se sont aperçu qu'ils avaient oublié chez eux des cakes prévus pour le samedi soir. Donc ils ont fait demi tour et du coup ils ont été pris dans les bouchons. d'où le retard "
Donc c'est presque vers minuit que nous avons tous filé nous coucher.

Le lendemain matin dès 8 heures, je suis le premier debout avec la forte envie d'aller skier. Le temps est au beau, idéal pour une journée de ski. Mais première mauvaise nouvelle, Anne-Marie est malade. Elle ne se sent vraiment pas bien, elle semble avoir un début de gastro et pour tout arranger, Christian à mal à la gorge. Je me dis que finalement on annule pour aujourd'hui et que l'on n'ira au ski que dimanche.
Le téléphone sonne, c'est Yves (l'ex d'Anne-Marie). La conversation est rapide, avec des oui et des non. Une fois raccroché je lui demande ce qu'il veut, elle me dit que c'est juste pour le week end prochain de Quentin.
" Yves, qui est informaticien et possède du matériel son, doit installer dans la salle tout le matériel ce matin et demande à Anne-Marie à quelle heure il peut venir car il est un peu pressé. Pour elle c'est déjà une première galère car il faut se débarrasser de moi "
Finalement Christian se décide à monter au ski. Myriam qui ne skie pas est déjà debout et réveille les enfants.
" Surprenant car Myriam ne skiant pas en général se lève plus tard "

A 10 heures nous décollons enfin.
" Anne-Marie n'est pas malade, mais elle a énormément de choses à faire ce matin "
A 11 heures, une fois les forfaits récupérés et les skis pour les enfants loués nous sommes dans la queue du télésiège. Il y a du monde, mais c'est supportable. Dès cette première montée, nous perdons les enfants et du coup avec Christian nous enchaînons les descentes tous les deux comme à nos jeunes années. La neige est bonne et le temps est splendide. Seul bémol, la queue d'une demie heure au téléski de Casserousse. A 13 heures, les enfants nous téléphonent, le forfait d'Axel ne fonctionne plus. Nous les rejoignons pour régler ce petit problème et effectuons enfin une descente avec eux. Christian décide d'arrêter, je continue donc avec les enfants, du moins seulement avec Adrien et Quentin, en effet Mathilde et Axel préférant skier en amoureux.

A 15 heures, nous rejoignons Christian au bar pour boire un petit coup. En attendant le retour des tourtereaux, nous commençons à charger les skis sur le toit de la voiture.
J'en profite pour téléphoner à Alice pour lui dire de venir manger à la maison ce soir. Comme je sais qu'Annick, la cousine, doit être de passage chez elle en fin d'après midi, je lui dis de lui demander de l'amener et si elle veut de rester manger, avant de rentrer sur Chambéry.
Comme d'habitude, Alice ne répond ni oui ni non, et m'exaspère un petit peu. Finalement elle accepte.
" Annick était présente chez Alice lors de mon coup de fil. Alice ne savait plus quoi faire et dire. Heureusement qu'Annick lui a dit discrètement de dire oui, car elle a bien failli faire une gaffe. En tout cas elles ont bien ri toutes les deux. "
Sur la lancée de cet appel, je téléphone à Anne-Marie pour prendre de ses nouvelles et pour lui dire que ma mère vient manger ce soir. Bien entendu pas de problème pour elle.
Pendant ce temps Mathilde et Axel sont de retour. Nous pouvons prendre le chemin de la maison.

A 16 heures 30, de retour à Vizille nous retrouvons, Myriam et Anne-Marie, toutes les deux dans le canapé.
Je leur dis que se serait sympa si on faisait une fondue ce soir. Anne-Marie me dit OK mais il faut aller faire des courses pour cela. Bizzarement toutes les deux me disent d'aller me laver et ... me raser, pour ensuite d'aller faire les courses.
" Anne-Marie doit de nouveau repartir pour finir de préparer la salle. Sophie, sa directrice et copine, ainsi que Marion et Guillaume doivent venir la récupérer sur le parking du collège pour l'emmener "
Je m'exécute et file donc à la douche.

A 17 heures j'en ressors, tout propre et rasé de près. J'appelle alors Anne-Marie pour aller faire des courses et pour lui demander si je peux également inviter Stéphanie. Sans succès. Je demande à Myriam, toujours dans le canapé, qui ne sait pas où elle est. Je descends dans le garage, la voiture est toujours là, mais pas d'Anne-Marie. Tout d'un coup, Quentin arrive en courant tout essouflé. Je lui demande qu'est-ce qu'il lui arrive ? Il me dit qu'il vient de faire le tour du pâté de maison en courant.
" Anne-Marie ayant oublié les framboises surgelées de l'apéritif a téléphoné à la maison et a demandé à Quentin de venir les apporter au bout du chemin. "
Je lui réponds : "Ah bon, tu n'es vraiment pas bien. Tu n'as pas vu ta mère ?" Il me dit que non. Je remonte à l'étage, pour récupérer mon téléphone. Elle est peut être déjà partie faire les courses à pied.

Je lui téléphone et lui demande si elle est déjà à Intermarché. Et là, première surprise. Elle me dit : "Tu mets les vêtements qui sont sur le lit, tu regardes sous ton oreiller, tu utilises la voiture et tu me fais confiance. "
Je me dirige dans la chambre et effectivement se trouve sur le lit des vêtements et sous l'oreiller une enveloppe que je m'empresse d'ouvrir. A l'intérieur un feuille de papier avec une enigme. Du moins la 1ère étape d'un jeu de piste.
A ce moment là, je me dis qu'elle me renvoie la monaie de ma pièce. En effet le 16 juin dernier pour son anniversaire je lui ai organisé un jeu de piste la menant dans un restaurant à Uriage pour un repas en tête à tête.
Je décide de jouer le jeu. Je m'habille. J'arrive dans la salon, Myriam impertubable, toujours dans le canapé, ne semble absolument pas au courant quand je lui dis qu'Anne-Marie m'envoie faire un jeu de piste.
A 17 heures 30 je monte dans la voiture pour me diriger vers le premier indice.


Le jeu de piste

Etape 1 :
C’est un endroit où tu as pris l’habitude de venir m’y chercher tous les jours et j’espère que tu apprécies autant que moi. C’est l’ustensile préféré du facteur qui supporte la suite.

Etape 2 :
C’est un village où nos pas depuis la maison nous emmènent régulièrement. Il est peuplé de bobos. En son centre, se trouvent des poissons rouges et une construction que nous possédons à la maison et que tu utilises régulièrement l’été. A la place du pain, tu y trouveras la suite.

Etape 3 :
En restant sur le sujet travail :
Mon premier laisse une trace dans la neige.
Mon deuxième, en anglais, se dit thé en français.
Mon troisième est l’opposé du blanc.
Tu fréquentes mon tout quatre fois par semaine.

Demande le message suivant à l’accueil.

Etape 4 :
C’est un petit coin de verdure, gastronomique, au milieu du béton et des bâtiments industriels. Il a scellé le jour de notre rencontre et devient un pèlerinage les 26 mai.
Cherche sous la boîte aux lettres ou près de la porte d’entrée.

Etape 5 :
C’est un local dans lequel tu as passé des heures. Son nom te colle à la peau et comporte 3 caractères :
Le premier caractère est la troisième lettre de l’alphabet.
Dans la grande vadrouille, si tu traduis en français le nom qui manque : « tea for … and …. for tea, me and you and you and me », tu obtiens le deuxième caractère.
Le troisième est la lettre disparue dans ton nom de famille qui s’est transformée en accent circonflexe.

Etape 6 :
Au cœur de Seyssins se trouvent quelques commerces à côté de la poste. Va te faire payer un coup au bar du NPA. Le patron a quelque chose pour toi.

Etape 7 :
En mars, tu reviendras y voter pour les régionales. Monte vite. C’est là que tu as rendez-vous.